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Pêche à pied et environnement

( Claude Achille )



Il n’y a pas si longtemps, seuls les gens du littoral allaient à la pêche au bas de l’eau. De nos jours beaucoup d’amateurs arpentent notre littoral avec plus ou moins de respect pour l’équilibre du milieu.

Tous les quinze jours il y a une marée de vive eau, puis une marée de morte eau. Nous les appelons ainsi puisque la différence entre la basse mer et la haute mer peut aller de :

12 mètres en Vive Eau et de 4 mètres en Morte Eau.

Bien sur la lune est responsable de ces différences de hauteurs ( marnage ), mais il faut compter sur la position de la terre par rapport au soleil, comme pour cartains mois où la position des trois ( terre, lune, soleil ) donne une marée d’équinoxe.

Mais je pense que cette action ne vous est pas inconnue, il faut quand même être conscient que la force de la marée surtout quand elle remonte peut vous mettre en danger.

Il y a quelques jours j’ai eu le plaisir de retourner sur mes coins de pêche à pied, il est traditionnel qu’un bon pêcheur retourne à chaque marée s’occuper de son secteur. Malheureusement bien souvent pour restaurer les bêtises des mauvais pêcheurs passés la veille. Beaucoup d’animaux marins comme les crustacés vivent sous les roches et pour les trouver, il vous faut soulever les cailloux, il y a énormément de guignols qui laissent les blocs retournés. L’écosystème est alors complètement détruis pour 3 à 4 années, certain ne le font pas volontairement, mais en plein mois de février avec une température de 0°C et un vent de 60 km/heure d’Est, je ne pense pas que se soit des touristes. Tout cela pour vous dire que le comportement d’un pêcheur autochtone n’est pas toujours un exemple.
 


 

Premier jour, visite d’un secteur ou je pêche des mollusques maintenant rares les Ormeaux. Il y a aussi quelques trous dans la roche où j’ai déjà attrapé congre et parfois  homard. Si j’ai réussi à prendre ces animaux, il est évident que c’est grâce à la qualité écologique du site, j’utilise l’espace naturel comme outil pour y cueillir les fruits de ma fidélité.
Deuxième jour, paysage où il me faut marcher douze kilomètre à pied pour arriver sur mon coin de pêche. Une marche sur le territoire maritime, il est évident que je ne vous conseil pas de partir sur ce genre de terrain sans une bonne dose d’expérience. Là je cherche surtout les étrilles, les tourteaux et le homard pour la famille des crustacés et les praires, les couteaux, les amandes de mer, les huîtres plates et parfois quelques coquilles Saint-Jacques, ce qui fut le cas, pour les coquillages.

Troisième jour un petit coin qui est tellement exploité que j’en ai honte en voyant les retournements de cailloux qu’il subit. Moi j’y vais pour les algues, j’ai un péché mignon j’aime mettre les pieds sous la table après une partie de pêche et là une bonne assiette d’Himanthalia ( spaghettis de mer ) avec de la crème fraîche, un petit ventre de congre au four avec un petit verre de bon Bordeaux et je suis le plus heureux des hommes. Il est bien-sur évident que je ne pêche pas sur des secteurs pollués, il faut éviter les sorties des estuaires et des cours d’eau, pour des raisons évidentes de salubrité. Il est très facile aller aux informations dans les Mairies ou aux Affaires Maritimes du secteur. Il y a deux organismes qui donnent obligatoirement ses renseignements : IFREMER pour les secteurs où il y a des aquaculteurs et la DASS pour les sites publics. Vous pouvez ajouter les eaux de baignades interdites, si je ne peux pas boire la tasse ici, je ne vais pas manger les coquillages qui y vivent.

Comme vous le constaterez la vie du pêcheur sur le littoral demande une maîtrise parfaite de tous ces éléments, nous reviendrons souvent dans d’autres pages sur cette approche, puisque chaque sortie pêche est tributaire de la qualité de l’espace maritime et de sa position dans le temps.
 

 


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