Pour découvrir et pratiquer la pêche, pour connaître et reconnaître les poissons        
 

 

En savoir plus

Traduire


 

PAGE D'ACCUEIL

TECHNIQUES
Pêche au coup
Pêche à l'anglaise
Pêche à la mouche
Pêche au toc
Pêche à rôder
Pêche en surfcasting
Pêche à la bombette

MATERIELS
Cannes à pêche
Moulinets
Montages pêche
Flotteurs
Leurres carnassiers
Accessoires

POISSONS
Présentation
Poissons Eau douce
Poissons Mer
Poissons Aquarium
Fish Base

REGLEMENTATION
Les Fédérations
Réglementation
Ouverture
Cartes, CPMA
Tailles légales

EN SAVOIR PLUS
Amorces pêche
Esches
Noeuds de pêche
Lignes pour pêcher
Articles et conseils
Sécheresse

INFORMATIONS
Annuaire
Bibliographie
Dictionnaire
Liens favoris
Lieux de pêche

SERVICES
Album photos
Météo en ligne
Calendrier lunaire
Agenda du pêcheur

BOUTIQUE
Matériels & Articles
Presse halieutique
Livres pêche
Vidéos pêche
Carnet de pêche
E.V.E.

CONTACT

NEWS LETTER

SURFEZ ECOUTEZ

ECOUTER FREQUENCE TERRE EN DIRECT

 

Articles

Remontons le temps à la recherche de notre histoire

( Claude Achille )



Nous toucherons l’intérêt des hommes pour l’économie aquacole, les loisirs n’étant pas populaires en ses temps lointains.
Seul une élite pratiquait sans aucun doute une pêche sportive dans le même esprit que la chasse,
ne touchant que la tradition locale.

Deux cent en avant Jésus-Christ en Bretagne les Romains conservaient des petits poissons non vidés dans des jarres, il se produit une auto-digestion avec comme résultat un condiment liquide, salé et très nourrissant ( riche en protéines ) qu’ils appelaient le GARUM, au Vietnam il porte le nom de NUOC NEM.

De nombreux indices nous montrent que la consommation des coquillages était très importante dans l’antiquité, notamment en Extrême-Orient et en Europe Occidentale.

Il semble que les Chinois, les Grecs et les Romains furent de grands amateurs de coquillages et qu’ils se sont livrés à un véritable élevage des huîtres. A l’école nous avons étudié les dieux de l’Olympe, dont certaines divinités étaient orientées vers la mer.
 


 

Les Patriciens dotaient leur village du rivage de viviers alimentés par l’eau de mer où ils conservaient toutes sortes de poissons et coquillages.

* Un nommé Sergius ORATA s’étant aperçu que les mollusques, élevés en vivier, ainsi engraissés avaient une saveur plus fine que celle des mollusques pêchés, il tira profit de sa découverte et devint très riche et célèbre. Il est considéré à juste titre comme le père de l’ostréiculture et ce, deux siècles avant notre ère

En ce développant, son industrie révéla le grand problème juridique auquel la conchyliculture ( élevage des mollusques ) doit faire face. Pour ce développer ses activités, Sergius ORATA n’avait pas hésité à s’approprier des grèves et des portions de rivage, à tel point qu’il fut poursuivi en restitution des biens publics qu’il s’était attribués sans droit.

Pendant tout l’Empire romain l’ostréiculture se développa et les parcs et viviers se multiplièrent, aussi les problèmes de l’occupation du rivage ne cessa de se poser. Les Jurés latins consultés considéraient que la pêche maritime était libre et que chacun pouvait utiliser temporairement le rivage. Ce pendant les empiètements des particuliers vinrent à bout de ces principes, surtout vers la fin de l’Empire.

Avec les invasions Barbares, les activités marines connaissent une éclipse plus longue, cette période est caractérisée par la transformation radicale des principes qui dominaient le droit de la mer et des rivages, désormais ils sont considérés comme des biens ordinaires faisant partie du domaine du Roi.

L’époque féodale voit également la création des premiers bouchots à moule.

* Un Irlandais, Patrice WALTAN fit naufrage sur la côte d’Aunis en 1236, établit dans le pays il fit plusieurs observations. Il remarqua qu’à certaines périodes les piquets plantés dans la vase du rivage pour servir à la fixation des filets destinés à la capture des oiseaux de mer ( allouret ) se couvraient rapidement de jeunes moules. Il remarqua aussi que les moules grossissaient plus vite, tout en étant plus savoureuses que celles vivant sur les roches

Il lui vint l’idée de planter des pieux alignés en forme de V et de les clayonner de façon à faciliter la fixation des jeunes moules ( le collectage ) et de retenir les poissons de mer baissant, les conduisant vers le bout de l’entonnoir. Les premiers bouchots étaient donc établis pour l’élevage mytilicole et pêcherie. Il conçut également une petite embarcation à fond plat, l’Acon, pouvant glisser sur la vase. Ce type de bateau existe toujours.

A la fin du 13 ème siècles, l’élevage conchylicole n’a une importance que médiocre et n’était pratiquée que dans quelques régions. Il est à noter qu’à cette époque un souci écologique existait déjà, puisque les pêcheurs en mer et les sauniers posèrent réclamation contre les pêcheries qui appauvrissaient les lieux de pêches en détruisant le fretin et le frai, ses réclamations restèrent vaines car l’empiètement des pêcheries sur le littoral se multiplièrent.

Manifestant un intérêt grandissant pour la navigation, la pêche et l’exploitation de la mer, la monarchie chercha à réorganiser le monde maritime. Une telle politique se heurta aux prétentions de tous ceux qui s ‘étaient octroyé ou avaient acquis des portions de littoral. Les édits de 1539 – 1543 – 1566 – 1584 ( Henri III impose la destruction des pêcheries construites depuis 40 ans – officiellement pour la protection de la ressource ) et par ailleurs, divers textes montrent ( 1642 ) que le cardinal de RICHELIEU ordonne la destruction des parcs et barrages le long de l’embouchure des estuaires et impose un maillage de taille respectable.

Recommandé à Louis XIV par MAZARIN, Jean-Batiste COLBERT ( 1619-1683 ) réorganise les finances, la justice, la marine. Il est le créateur du régime de l’inscription Maritime et de la caisse de prévoyance des invalides de la marine. En 1667 LOUIS XIV révoque les droit des pêcheries au sens large. En 1681 et 1685 réaffirme l’interdiction de construire des pêcheries. Il abolit le pouvoir des seigneurs sur la récolte du goémon, véritable engrais miraculeux de l’estran, selon leur bon vouloir ( paiement de droit ) ce sont les assemblées des paroisses qui décideront des dates de coupe sur le territoire ( de la chandeleur à la St Yves ) du 3 février au 19 mai.

La première étude sur la pêche à pied apparaît en 1726 et l’étau se resserre sur les pêcheries. En 1735, seul l’Abbaye de Beauport ( Paimpol ) garde trois parcs, tous les autres devront être détruites.
 


 

L’apparition au 19 ème siècle de l’aquaculture moderne marque la fin de la petite économie des pêcheurs à pied, ruinant la vie des petits bourgs côtiers qui ne vivaient que des produits de la mer.

Certaines commune comme Plerin ( St Brieuc ) sollicite du gouvernement la création d’un garde maritime, afin d’interdire l’usage d’engin ou de techniques prohibées. Création de ces premiers gardes en 1816. La loi de 1852 et son décret de 1853 supprime les haut et bas parc révoltant la population et les municipalités. Le ministère de la marine autorise l’usage de la grande seine ( filet tiré à terre ) avec un maillage réglementé.

En 1854 une circulaire envoyée par le préfet de Côtes du Nord recueille les doléances des communes. Le bilan est clair, l’économie du littoral est bien en rapport avec l’estran, la pêche à pied est un complément indispensable de ressource pour une catégorie importante des gens du littoral, qu’ils soient cultivateurs ou marins pêcheurs, des pétitions circulent. Les pollutions depuis le 17 ème siècle créaient des conflits entre pêcheurs et pollueurs, plusieurs écrits parlent de ce problème de survie pour les petits métiers de la côte.

En 1862 un décret assouplit certaine mesure. Les Côtes du Nord demandent que les filets de pose et les seines puissent êtres employés. La loi de 1865, interdit la capture des juvéniles pendant le temps de reproduction.
 


 

1907 - la réglementation qui interdit la drague et le râteau au bord de l’eau et limite la taille de ramassage des huîtres à 5 centimètres.

1936 – Avec la naissance des congés payés le tourisme à augmenté considérablement l’effort de pêche sur le littoral

1985 – Apparition de l’idée d’une pêche à pied professionnel.

1990 – Un décret établit la pêche à pied de loisir et professionnelle du 30 avril au 1 septembre la pêche aux huîtres et moules sont interdites, le maillage des haveneaux est de 8 millimètres, la pelle est interdite sur les gisements d’herbier marin ( zostère marina et noltii ) du 1 avril au 1 sept. Le pêcheur à pied professionnel n’a toujours pas de statut social mais il est sujet à déclaration et autorisation de pêche sur gisements classés.

Décret n° 99-1163 du 21/12/99 modifiant le décret n° 90-618 du 11/07/90 relatif à l’exercice de la pêche maritime de loisir, est le dernier en vigueur que je connaisse. Après délibération le Comité régional des pêches maritime et des élevages marins peut statuer sur des mesures de protection pour la pêche professionnelle ou de loisir.

L’Union européenne travail, de nos jours, sur les textes de la législation des pêches communautaires, statuant sur le nombre de captures, la taille de pêche et les engins utilisés.

* Personnellement je pense que l’impacte de la pêche de loisir n’est pas asses prise en compte sur l’effort de pêche. Le faîte que la pêche en mer est libre et gratuite, bloc les investissements pour créer une vraie information de terrain.

* Comme pour la pollution il nous faut prendre en charge individuellement nos actes de pêches et nos comportements de citoyens, pour que le regard de nos enfants garde le souvenir d’un sport patrimonial qui demande sagesse, passion et responsabilité.



- Espace des annonceurs -


Pour approfondir le sujet

En sélectionnant quelques mots clés (exemple : pêche trucs astuces), vous trouverez les meilleurs liens

 

 

Hébergement
 
OVH

Copyright 2009 © Encyclopêche - Webmaster R. de Saint-Seine
SéjourOscope - Etang des Lombards - Blog PlusOnet